Nos émotions ont-elles une fonction et des informations utiles à nous transmettre ? Comment les accueillir et les utiliser de façon positive ?
A notre naissance, nous disposons de 4 émotions de base, innées et ancrées en chacun de nous, la joie, la colère, la peur, la tristesse. Chacune d’entre elles a son utilité.
Fonctionnalité de nos 4 émotions de Base :
La joie est considérée comme l’état naturel de l’être humain, elle est le moteur de l’envie, du désir de faire et de vivre, la joie est la source la plus importante de motivation de l’être humain et une composante essentielle de notre santé physique. Nous savons maintenant à quel point le moral joue un rôle crucial dans le pouvoir de guérison, les gens heureux cicatrisent mieux, ont de meilleures défenses immunitaires et vivent plus âgés que les gens stressés.
La colère sert à poser les limites, chasser les intrus de notre territoire physique ou psychologique. Elle est la garante du respect de soi, c’est la raison pour laquelle elle est indispensable pour défendre son territoire et ses valeurs. La seule colère inadéquate est la colère contre soi-même, en effet, comment peux-t-on être un intrus pour soi-même ?
La tristesse est l’émotion appropriée chaque fois que nous avons un deuil à faire, d’une situation, d’une relation, d’un lieu, d’un espoir, ou d’une personne. Elle permet de clore un chapitre de vie, de tourner une page. Nous sommes tristes envers ce qui nous a donné de la joie, et bien souvent, notre tristesse est proportionnelle à la joie initiale.
La peur est un mécanisme archaïque de survie, elle est la perception d’une situation à venir nécessitant de la prudence. Elle nous permet de mobiliser notre énergie pour se protéger, fuir ou éviter le danger. La colère est aussi une réaction face à la contrainte imposée, et normale lorsque nous sommes face à l’inconnu. On parle de peur imaginaire lorsque le mental crée de toute pièce l’irrationalité.
Restaurer son potentiel émotionnel
Refrénée depuis notre tendre enfance, l’expression de nos émotions, mal acceptée par notre société, est à la base du mal-être des humains, avec cette incapacité à s’y retrouver dans le ressenti émotionnel. Beaucoup de gens ont peur de leurs émotions parce qu’ils les subissent douloureusement. Mais nos émotions nous font souffrir quand nous les comprimons ou les refoulons. La douleur vient du fait de se retenir. Retenir ses larmes, serrer les mâchoires, grimacer, s’empêcher de respirer, est terriblement douloureux. La plupart d’entre nous gardent un souvenir épouvantable des premières émotions fortes de l’enfance, notamment à cause de la maladresse des adultes. Le manque d’empathie, le déni, la répression qui ont accompagné ces émotions, laissent un souvenir cuisant.
Décoder les mots de l’esprit pour guérir les maux du corps
Les émotions sont comme les caries dentaires, si l’on s’en occupe tout de suite, le mal est vite réparé et ne cause pas beaucoup de souffrances. Mais plus on tarde à s’en occuper et à faire quelque chose, plus la souffrance et les dégâts augmentent, et plus les réparations sont difficiles à mener.
Clarification et décharge émotionnelle, trousse d’urgence.
Prêter une oreille attentive à ce que veulent dire nos émotions, accepter de comprendre la valeur et l’utilité du message contenu à l’intérieur de l’émotion.
Une émotion frappe toujours discrètement à la porte de notre attention, en espérant que nous allons l’écouter.
Écoutez-là, posez-vous la question « qu’est-ce que cette émotion cherche à me dire ? que veut-elle me faire comprendre par rapport à moi-même ? quel est le sens de ce qui m’arrive ? »
Cette première prise de conscience est indispensable car elle ouvre le champ de la réflexion.
Retrouver le pouvoir de choisir d’être acteur de sa vie et de ses émotions.
Les émotions sont indispensables, elles sont des aides précieuses pour piloter sa vie, comme des panneaux qui indiquent la bonne route.
Il arrive aussi quelquefois que les émotions soient là et qu’on ne sache pas quoi en faire. On est triste ou en colère, et on ne sait pas pourquoi ?
Dans ce cas Jacques Salomé propose tout simplement de «prendre soin de son émotion » lui- même dit faire écouter Mozart à sa tristesse, emmener sa colère au cinéma (en payant deux places, une pour lui, une pour la colère) ou promener sa peur dans la campagne.
Vous pouvez aussi symboliser votre ressenti. Par exemple, une pesante culpabilité, sera matérialisée par un parpaing porté dans un sac, jusqu’au jour où l’on se sentira prêt à renoncer à porter un tel fardeau.
Et vous, quelle va être votre manière de dorloter vos émotions ? car finalement, gérer ses émotions, n’est-ce pas tout simplement les apprivoiser, les vivre et les aimer ?
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CŒUR & RESPECT